Salut les loulous!
Alors voilà ça y est on a retrouvé nos zouaves depuis déjà presque deux semaines et comme vous l'imaginez, depuis tout ce temps on ne s'est pas ennuyé!
Donc dimanche 9/09 à 3h du mat' nous débarquent à l'hôtel Julien, Edith, Marie et Nico (presque) frais comme des gardons. Et quelques heures de sommeil plus tard on se fait livrer notre 4*4 devant l'hôtel pour le grand départ.
Alors ouais, au départ nous on imaginait qu'on allé avoir un maxi 4*4 d'anesthesite, tout rutilant. On se voyait déjà en mode Bling Bling chemises ouvertes chaines en or qui brillent tout ça...
Bon en fait vu le model du 4*4 et une fois les bagages chargés jusqu'au plafond du coffre et sur le toit (c'est qu'on en a trimballé du bordel à 6 pour dix jours avec la bouffe et tout...) on était plus en mode retour au bled (en 4*4 certes...)
Bref nous voilà partis 3 devant, 3 derrière pour la grande aventure avec julien et xav en chauffeurs.
Mais d'abord il a fallu sortir de La Paz...
... donc aprés avoir grillé 3 feux rouges, coupé la priorité à tous les piétons, compris que le klaxon s'utilisait de manière préventive toutes les 10 sec et être passés maîtres du slalom ubain, on est parti direction Oruro.
Première étape de notre épopée, à l'entrée Nord du Salar. Une petite ville sans grand intéret mais pratique sur le chemin où xav a quand-même réussit, dans le bazar ambiant du centre-ville, du marché et de la surpopulation, à griller la priorité....à un train! Si si! heureusement qu'ils sont flex ici..
Le lendemain on quitte les routes à peu près correctes pour découvrir les pistes en direction du Salar (ben oui sinon ça sert à rien d'avoir un 4*4!)
et après de nombreuses secousses, des villages délabrés, des péages au milieux de nul part et des familles entières de vigognes apparait en face de nous une Jeap.
"On s'arrête ou on s'arrête pas?"
Eux manifestement ils s'arrêtent.
Et dans un mouvement parfaitement coordonné, les deux portières avant s'ouvrent.
"rhhooo comme dans les films, manquerait plus qu'ils sortent avec des Kalash!" qu'on rigole
Ils ont des Kalash. "On s'arrête!!"
"bonjour, brigade du narco trafic, on va inspecter le véhicule."
"Oui bien sûr"
Devant des mecs armés jusqu'aux dents on fait pas trop les malins en général. Bon heureusement ils ont pas eu envie de faire trop de zèle et notre chargement n'a pas dü les motiver à tout fouillé..ouf.
(désolé, y a pas de photos, mais on s'est dit que peut-etre ca les ferait pas rigoler)
Et on repars direction Jirari, petit village á la porte du Salar et au pied du volcan Tunupa oú on passe tranquillement la nuit. Et donc le lendemain petite ascenscion "mise en jambe" du Tunupa 5400m d'altitude.
avec des lamas partout
On s'arrëte á 5100m, pour un sommet d'acclimatation (ca fait quand-meme á peine 48h qu'ils ont posé le pied sur le sol bolivien nos loulous!) un premier 5000 c'est pas mal! (C'est aussi lá qu'on s'est rendu compte que nous on était pas mal acclimaté quand-meme.)
Et de notre ante-cime á 5100 la vue était superbe. A perte de vue le Salar d'Uyuni.
12 500 km2 d'étendue blanche, le plus grand désert de sel au monde. Sa formation remonte à 10 000 ans, quand l'étendue d'eau salée était une partie du Lago Minchin, un lac préhistorique géant. En s'asséchant, il laissa derrière lui deux petits lacs encore visibles, le lac Poopó et le lac Uru Uru et deux grands déserts de sel, le salar de Coipasa et le gigantesque salar d'Uyuni.
C'est aussi la plus importante reserve naturelle de Lithium au monde, ce qui fait lorgner nombre de grosses multinationales...
Trés impressionant, on a hate d'aller y mettre les pieds!
En redescendant petit passage par les momies. En 1200 d'un coté du Salar y avait le peuple Chapayas et de l'autre les Aymara et quand les Chapayas ont rencontrés les Aymara...ils ont finis lá:
il faisait pas bon avoir envie de traverser le salar á cette époque-lá...
Et aprés notre petite mise en jambe, á nous le Salar!
Bon déjá il faut trouver la bonne porte (c'est comme dans stargate), des especes de tremplins qui permettent de rentrer dans le salar et faut pas se gourer parce qu'á certains endroit c'est plein d'eau et impossible de traverser.
Mais une fois qu'on y est c'est completement fou. Cette grande étendue blanche sans route, d'une luminosité incroyable. forcément ca se prete á un tas de photos rigolotes.
Et le soir direction l'Isla de Pescado (c'est lá qu'on dit merci aux points GPS!), une des quelques "iles" réparties au milieu du Salar, pour poser notre campement.
Au passage on croise un 4*4 de temoins de Jehova en panne au milieu du Salar. Improbable.
Et on atterit au milieu des cactus oú on passe la nuit, seuls au monde...
Le mardi matin petit tour par l'ile d'IncaHuasi (la maison de l'Inca en Quechua), une ile récif corallien (!) au milieu du Salar, bien sur recouverte de cactus.
avec le Tunupa au fond
Et puis ce jour lá il faisait vachement beau, le soleil tapait sacrément, on était tous les 6 au milieu du tout blanc, bref toutes les conditions étaient réunies pour pousser au délire...
Ce jour-lá donc une cordée improbable a traversé l'antartique en 45j...
... en maillot de bains
le salon de l'auto a trouvé de nouvelles icones
Sebatien Loeb a trouvé une sacré concurrence
La caméra n'aura jamais autant tournée que ce jour lá. Voilá donc un petit échantillon en léger avant-gout de la super vidéo que va nous monter notre super Juju (ben ouais on a pas que ca á faire nous, on voyage, alors que lui quand il rentre il va juste bosser!)
Et l'aventure continue vers le sud Lipez...